INFO SSF 74 |
Feuille dinformation du Spéléo secours HAUTE-SAVOIE |
N°3 Janvier 2000
Rédacteurs : Christian CHARLETTY , Gérard GUDEFIN
Claude GESLIN et Jean Claude ESPINASSE
Editorial
Il sest fait beaucoup de première durant cette année 99, nous vous souhaitons donc une bonne rentrée 2000, puisque celle ci sannonce sous les meilleurs auspices
Quelques dates importantes
F Samedi 13 Mai 2000 : journée technique à la falaise d Anthon, à MIEUSSY.
F Les 16 et 17 Septembre 2000 : exercice départemental .
F Les dates des réunions du SSF 74 à La Roche/Foron :
26/01 - 23/02 (réunion CT) - 29/03 - 26/04 - 24/05 (réunion CT) - 21/06 6/09 (préparation de lexercice avec le SSF 69) - 6/10 (réunion CT) - 3/11 -1/12 (réunion CT + Ceq )
Les nouvelles de la liste SSF 74
Cette année 2000, elle est constituée de 60 spéléos.
Nous considérons que linscription ne doit pas être systématique, et quelques règles doivent être définies . En effet, lappellation même de cette liste : liste des équipes secours du Spéléo Secours Français, implique la notion déquipe. Une équipe ne peut bien fonctionner que si les membres se connaissent, afin de tous travailler dans le même sens.
F Une participation régulière aux exercices est donc indispensable pour tous.
F La présence des chefs déquipes à quelques réunions du SSF74 est très souhaitable.
F Le profil de léquipier 2 correspond à un spéléo autonome en déplacement et en équipement progression .
F Le profil de léquipier 1 correspond à un spéléo autonome en équipement secours.
F Le profil du chef déquipe implique une vision plus globale des équipements secours. Il aura suivi un stage du SSF national.
Et notre trousse de premiers secours, en spéléo ?
Quand nous pratiquons le canyoning, nous avons pris lhabitude de prendre une trousse de premiers secours. Mais pourquoi donc nous ne faisons pas la même chose en spéléo ? Sachant que nous pouvons avoir à gérer un blessé pendant plusieurs heures, il est souhaitable davoir dans son sac quelques médicaments de base. Le Dct Raymond GAUMER nous propose la composition dune trousse en canyon, qui pourrait sadapter à la spéléo .
RG
XERCICE SECOURS
Après pas mal dattente au centre de secours de Samoëns le samedi matin, et une heure de montée à pied au refuge du Folly, nous avons pu observer le ballet de lhélicoptère effectuant ses navettes de portage de matériel au refuge ou à lentrée du trou (V4-V6)
La sortie sest effectuée sans encombres à 7 h le dimanche. Tout le monde a pu ainsi profiter des joies du lever de soleil après une nuit blanche passée dans un trou noir ! Il est à signaler quelques manquements au niveau communication et des problèmes de circulation de matériel. Après un debriefing et un repas offert par le SSF 74, retour dans la vallée vers 14h. Lambiance fut très bonne.
Un comte rendu détaillé a été fait, et il est indispensable que tous les chefs déquipes en fassent la lecture.
En chiffres :
1°) Les participants :
F 46 spéléos :
F 11 Spéléos Secours Rhône.
* 30 Equipiers + 6 Chefs d'équipe + 6 Conseillers Technique + 1 médecin spéléo
* 7 spéléos en logistique surface
2°) Le SCENARIO :
Sortir la civière depuis le bas du puits Alain, jusquau V6. ( 210 m environ )
3°) Etude du timing de l'exercice :
DEPART DE LA CIVIERE SORTIE DE LA CIVIERE
16h30 8h00
ENGAGEMENT DE LA 1ère EQUIPE SORTIE DU DERNIER SECOURISTE
EQUIPEMENT PROGRESSION
Soit :
F 7h30 d'équipement secours.
F 4h30 de brancardage.
F 15h30 d'intervention totale.
F + 1h 00 de décalage par rapport au prévisionnel.
GG et FD
Et en cas daccident de plongée spéléo en Haute-Savoie ?
Les plongeurs spéléos étant rares, une organisation très spécifique a été mise en place au niveau national, et régional.
La gestion du secours reste sous la responsabilité des CT 74, mais les plongeurs sont issus dautres départements, sous le contrôle du CPIR (Conseiller en Plongée Inter Régional) .
Si vous êtes spéléo plongeur, intéressé par le secours en plongée, nhésitez pas à prendre contact avec Christian LOCATELLI pour une participation à un stage : 04 74 77 16 01
Les T shirts nouveaux sont arrivés !
Ils sont verts et aux couleurs du SSF. Mise en vente à 50 Frs auprès de votre président de club .
Médical
Nous avons acquis un détecteur électronique de gaz OLDAM (CO ; CO2 ; NO). Apprendre à lutiliser est indispensable, donc nhésiter pas à lemprunter dans vos expéditions spéléologiques.
Il est intéressant de connaître les conséquences des risques dû aux gaz.. Yves PRUNIER nous expose ces problèmes, de façon synthétique.
Dct Yves PRUNIER
Les ASPHYXIES GAZEUSES
Les asphyxies gazeuses vont se rencontrer lors de la raréfaction de loxygène dans un confinement, ou lors de production de gaz type CO ou CO².
1) Le confinement :
Action sur lorganisme humain dun air non renouvelé avec :
- diminution de la quantité doxygène dans lair inspiré,
( 20 % dO² dans lair ambiant, au repos consommation de 20 litres/ heure par individu )
- augmentation du CO² dans lair ambiant, (20 litres de CO² rejeté à lheure par individu )
- pas dapport de gaz toxiques .
Les troubles présentés sont en apparence bénins: pas de gravité immédiate, pas de perte de connaissance; il y a des céphalées, des nausées . Lapparition des troubles est progressive, ce qui pousse la victime à sortir de son milieu ambiant.
En réalité, les accidents de confinement deviennent des accidents graves avec des pertes de connaissance prolongées . Il y a trois éléments aggravants :
* un appareil déclairage qui va consommer de lO² et produire du CO²,
* un effort physique avec des conditions de stress importantes va accélérer le rythme respiratoire et circulatoire, ce qui augmente la consommation dO² . Le nombre de malaise va augmenter et la possibilité de réaction de fuite va diminuer,
* une augmentation de la teneur en vapeur deau va augmenter les efforts et la température, elle va prendre la place de lO² dans lair inspirée et augmenter le déficit pulmonaire dO² au niveau des poumons .
2) LASPHYXIE PAR LE co² et CO :
La fermentation organique dorigine végétale produira la grande majorité du CO² en milieu souterrain . Le fonctionnement dun moteur thermique ( par exemple : perforateur Rhyobi), ou lors de tout phénomène de combustion y compris les explosions, il va y avoir apparition de gaz carbonique ( CO²) et de monoxyde de carbone (CO ) .
a) Asphyxie par le CO² :
F Circonstances :
- production humaine de CO² en cavité non ventilée,
- cuves de fermentation: vin bière, cidre, ( 50 hectolitres donnent 500 000 litres de CO² )
- décomposition de matières végétales,
F Propriétés du gaz :
- incolore, inodore, insipide,
- ne brûle pas,
- non explosif en présence de lair,
- plus lourd que lair,
- sa concentration mortelle dans le sang est de 50 % environ, celle du CO de 0.5 % .
b) Asphyxie par le CO :
Asphyxie rare en milieu spéléologique, mais dune grande gravité .
F Circonstances :
Fermentation :
- production de CO par les marais
- exploitations agricoles : fermentation des végétaux, champignonnières, cuves à vin, silos.
- travaux dans les égouts lors de débouchage (après de longues fermentations ).
Combustion incomplète :
- avec des lampes acétylène ( température élevée de la flamme )
- gaz déchappement de moteur thermique : groupe électrogène , Ryobi .
- des tirs dexplosifs par raréfaction de lO² disponible dans des lieux confinés .
- et la circonstance de loin la plus fréquente et la plus insidieuse : le tabagisme actif et passif .
F Propriétés du gaz :
- incolore, inodore, insipide, très diffusible (traverse les parois à peine poreuse )
- aussi léger que lair, (donc autant en hauteur quau sol ),
- explosif quand il est mélangé à lair
- il nest pas fixé par les masques à cartouche de charbon, il faut des cartouche dopcalite ( oxydes métalliques) .
F Mécanisme des accidents :
Lasphyxie se fait par une anoxie, cest à dire une non oxygénation des tissus.
Hb + CO ----------------> HbCO ( carboxyhémoglobine )
La carboxyhémoglobine est un composé stable, qui est 230 fois plus avide doxygène que lhémoglobine, son transporteur normal . Au moment de louverture du cycle de lhéme (constituant de lhémoglobine ), il y a une production physiologique de CO . Cest la seule source endogène . Cela explique un taux physiologique de carboxyhémoglobine de 1 % .
Pour 230 molécules dO² en présence dune molécule dhémoglobine et une molécule de CO, il se formera une molécule de HbCO .
Donc: pour une faible concentration de CO, on aura une intoxication grave, et toutes les causes dhyperventilation ( effort physique, agitation ) vont augmenter lintoxication.
Seuils de CO dans lair ambiant et correspondance clinique ( CO exprimé en partie par million : PPM ).
<100 ppm : céphalées
200 ppm : nausées
500 ppm : vomissements, perte de conscience brève
1000 ppm : intoxication grave, coma
1500 ppm : valeur immédiatement dangereuse pour la vie
2000 ppm : mortel en 4 à, 5 heures
5000 ppm : mortel en 20 minutes .
F Elimination:
- en air ambiant : 1/2 vie = 4 heures ( élimination complète en 12 heures)
- sous oxygène normobare : 1/2 vie = 80 mn
- sous oxygène à 3 Ata : 1/2 vie = 23 mn .
F Tableau Clinique :
Il va dépendre du degré de lintoxication, cest à dire de la quantité de toxique inhalé, de lactivité de la victime, de sa sensibilité individuelle.
F Signes de début :
- céphalées, nausées, vomissements,
- troubles de la conscience et de la mémorisation, vertiges, troubles du comportement à type divresse, agitation, désorientation,
- fatigue : jambes lourdes, ne peut se déplacer, ne peut fuir .
NE PAS CONFONDRE CES SIGNES AVEC UNE INTOXICATION ALIMENTAIRE
F Signes plus évocateurs :
- Troubles neurologiques : coma avec hypertonie le plus souvent, trismus, convulsions (dans 10 %)
- Troubles végétatifs : hyperthermie
- T roubles cardio-vasculaires : hypertension , tachycardie, collapsus
- Troubles respiratoires : pauses, encombrement, fausses routes, hypercapnie, OAP lésionnel, pâleurs et cyanoses.
- Signes cutanés : sueurs, phlyctènes aux points de pression,
F Evolution :
Immédiate : - cardiaque : arrêt circulatoire,
- digestif : atteinte pancréatique,
- respiratoire : lié au coma par encombrement .
Retardé : avec une guérison apparente. Va persister: des troubles neurologiques avec des troubles neuro-psychiatriques ( mouvements anormaux, troubles de la mémoire, céphalées, confusions ), des troubles de la température, et des hémorragies digestives .
F Pronostic :
Il va dépendre de la teneur en CO de latmosphère, de la durée dexposition .
( Il faut penser à une intoxication chronique devant une fatigue inexpliquée, des céphalées fréquentes, des troubles visuels, et la disparition des troubles en changeant de lieu. La vie dans les grandes citées, aux activités multiples, à la circulation automobile intense, explique des taux de 7 à 12 % sans quil faille penser à une nuisance professionnelle. Et pourtant, on se trouve loin du taux physiologique de 1 % . )
F Traitement :
Arrêter les appareils en fonctionnement, mettre les victimes dans un endroit ventilé . Oxygénothérapie indispensable à grand débit (15 l) au moins 6 heures.
Indication formelle doxygénothérapie hyperbare:
notion de perte de connaissance même brève ; atteinte neurologique objectivable cliniquement, grossesse , pathologie cardio pulmonaire préexistante .
Un peu d histoire
Le SSF 74 présente à son actif 57 interventions depuis 1965. Jean-Claude nous les présente, pour nous rappeler de bons ou de mauvais souvenirs ...
JCE
N° |
Dates |
NJ |
T |
Nom de la Cavité |
Nb |
Causes |
Conséquences |
1 |
08/1965 |
1 |
S |
GOUFFRE DU VIEUX TACOT - RL40 | 1 |
Chute | Fracture bassin |
2 |
01/1967 |
3 |
S |
GROTTE DE LA DIAU | 5 |
Crue | Epuisement-gelures |
3 |
10/1967 |
1 |
S |
GOUFFRE DU VIEUX TACOT - RL40 | 1 |
Station sous cascade | Hypothermie agravée |
4 |
08/1970 |
1 |
S |
GOUFFRE B1 | 2 |
Chute de pierres | 1 mort-1 polyfracturé |
5 |
10/1973 |
1 |
A |
GOUFFRE DU RAMONEUR | 6 |
Crue | R.A.S |
6 |
11/1973 |
1 |
A |
TANNE A LA GRAILLE | 3 |
Fatigue | R.A.S |
7 |
10/1974 |
1 |
A |
GOUFFRE DU SOLITAIRE | 5 |
Retard | R.A.S |
8 |
10/1976 |
1 |
S |
GOUFFRE GLACIERE D'AVIERNOZ | 1 |
Chute | Paralysie temporaire |
9 |
11/1976 |
1 |
A |
GOLET DU TAMBOURIN - Savoie | 6 |
Retard | R.A.S |
10 |
11/1977 |
2 |
S |
TRAVERSEE BEL ESPOIR-LA DIAU | 6 |
Crue | 1 mort-2 gelures |
11 |
08/1978 |
2 |
S |
GOUFFRE DES 3 MOUSQUETAIRES | 3 |
Blocage dans étroiture | 1 mort-1hypothermie grave |
12 |
03/1979 |
1 |
A |
TANNE AUX COCHONS - Savoie | ? |
? | R.A.S |
13 |
11/1979 |
1 |
A |
GOUFFRE N°39 - Arith - Savoie | 1 |
Epuisement | R.A.S |
14 |
09/1980 |
2 |
S |
GOUFFRE T04 | 4 |
Chute de pierres | 1 Blessure tête-nuque-épaule |
15 |
09/1980 |
1 |
A |
GOUFFRE MIROLDA | 4 |
Retard | R.A.S |
16 |
06/1981 |
2 |
S |
TRAVERSEE BEL ESPOIR-LA DIAU | 8 |
Crue | R.A.S |
17 |
10/1981 |
1 |
A |
INTERLAKEN - Suisse | ? |
? | R.A.S |
18 |
04/1982 |
1 |
A |
TANNE AUX COCHONS - Savoie | 1 |
Fatigue | R.A.S |
19 |
05/1982 |
7 |
S |
TRAVERSEE BEL ESPOIR-LA DIAU | 3 |
Crue | Epuisement - gelures |
20 |
05/1983 |
1 |
S |
GROTTE DE L'OURS | 3 |
Station sous cascade | 1 mort |
21 |
09/1983 |
1 |
A |
GOUFFRE A3 | 3 |
Retard | R.A.S |
22 |
02/1984 |
3 |
S |
GOUFFRE du PETIT LOIR (TV1) | 1 |
Dévissage (escalade) | Epaule déboîtée |
23 |
01/1985 |
2 |
S |
GROTTE DE L'ENTONNOIR | 1 |
Blocage dans étroiture | Séquelles artic. Epaule |
24 |
08/1985 |
1 |
S |
GOUFFRE MS24 | 1 |
Chute | Polyfracturé |
25 |
10/1985 |
4 |
S |
GOUFFRE DU COLLONEY | 1 |
Dévissage (escalade) | Fracture fémur |
26 |
08/1986 |
1 |
A |
GOUFRE RL 71 | 2 |
Egarés extérieur | R.A.S |
27 |
11/1986 |
1 |
S |
GROTTE TO 75 | 1 |
Fatigue | R.A.S |
28 |
08/1987 |
2 |
S |
GOUFFRE BERGER - Isère | 1 |
Egaré | 1 mort |
29 |
08/1987 |
1 |
S |
GROTTE DE L'ENFER | 1 |
Glissade sur glace | Fracture poignet |
30 |
08/1987 |
3 |
S |
GOUFFRE AR 42 | 1 |
Dévissage (escalade) | Fracture ouv. Tibia-Péroné |
31 |
11/1987 |
1 |
S |
GROTTE DE LA DIAU | 1 |
Chute | Fracture Tibia |
32 |
10/1988 |
1 |
A |
GROTTE D'ARCHAMPS | 1 |
Chute | Fracture Poignet droit |
33 |
10/1989 |
3 |
S |
GROTTE DE LA DIAU | 3 |
Crue | R.A.S |
34 |
11/1989 |
1 |
A |
PLATEAU DU PARMELAN | 2 |
Egarés extérieur | R.A.S |
35 |
01/1990 |
1 |
A |
GOUFFRE DU VER | 2 |
Retard | R.A.S |
36 |
02/1990 |
1 |
S |
ABIME NOEL PORRET | 1 |
Chute skieuse | 1 mort |
37 |
07/1990 |
1 |
A |
PLATEAU DU PARMELAN | 3 |
Retard | R.A.S |
38 |
11/1990 |
1 |
A |
BAUGES - Savoie | 1 |
Retard | R.A.S |
39 |
01/1991 |
1 |
S |
GROTTE DE BALME | 2 |
Egarés | R.A.S |
40 |
03/1991 |
1 |
S |
GROTTES DE BANGES | 2 |
Plongée | 1 mort |
41 |
08/1991 |
1 |
S |
GROTTES DE MORETTE | 1 |
Manque éclairage | R.A.S |
42 |
08/1991 |
1 |
S |
GROTTE DE LA DIAU | 6 |
Glissade sur rocher | Fracture Tibia |
43 |
11/1991 |
1 |
S |
GROTTE DU SEILLON | 2 |
Egarés | R.A.S |
44 |
06/1992 |
1 |
S |
GOUFFRE DES JEUNES | 3 |
Manque éclairage | R.A.S |
45 |
08/1992 |
1 |
S |
GOUFFRE DES TROIS BETA | 1 |
Chute | Fracture |
46 |
09/1992 |
1 |
S |
TRAVERSEE RESEAU JEAN BERNARD | 4 |
Epuisement | Hypothermie |
47 |
07/1993 |
1 |
S |
TRAVERSEE RESEAU JEAN BERNARD | 4 |
Egarés-Manque éclairage | R.A.S |
48 |
08/1995 |
2 |
S |
TRAVERSEE RESEAU JEAN BERNARD | 3 |
Egarés | Epuisement-début Hypothermie |
49 |
10/1995 |
1 |
A |
TRAVERSEE DE LA MERVEILLEUSE | 1 |
Egaré | R.A.S |
50 |
09/1995 |
1 |
S |
GOUFFRE DES TROIS BETA | 1 |
Chute erreur technique | Polyfracturé |
51 |
07/1996 |
1 |
S |
GOUFFRE BERGER - Isère | 6 |
Crue | 2 morts |
52 |
05/1997 |
1 |
S |
PONT DE L'ABIME | 1 |
Suicide | 1 mort |
53 |
06/1997 |
1 |
S |
GROTTE DE LA VIRE | 4 |
Blocage derrière siphon | 2 Sauveteurs intoxiqués gaz |
54 |
07/1998 |
1 |
S |
GROTTE DE BALME | 1 |
Blocage dans étroiture | R.A.S |
55 |
09/1998 |
1 |
S |
GROTTE DES VERTS LUISANTS | 3 |
Egarés | Fatigue à limite épuisement |
56 |
04/1999 |
1 |
S |
GOUFFRE TN1 | 1 |
Blocage derrière éboulement | R.A.S |
57 |
11/1999 |
4 |
S |
GOUFFRE DES VITARELLES - Lot - | 7 |
10 jours bloqués sur crue | Tous retrouvés indemnes |
NJ= Nombre de jours par jour entier; Type: A= Alerte S= Sauvetage: Nb= Nombre de personnes recherchées. |
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Fédération Française de Spéléologie
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